Le gouvernement chinois a annoncé qu’il prévoit d’utiliser la technologie de la blockchain (un protocole conçu pour assurer la gestion de l’historique des transactions de manière décentralisée, infalsifiable et sécurisée) pour prélever les taxes sociales et émettre des factures électroniques, rapporte le site Futurism.
Les détails de cette application n’ont pas été révélés pour l’instant, mais cette initiative s’inscrit dans un programme bien plus large de digitalisation engagé par l’empire du Milieu. La banque populaire de Chine teste par exemple depuis janvier dernier sa propre monnaie virtuelle qui s’appuie, en partie seulement, sur la blockchain.
De manière générale, la Chine figure parmi les pays les plus enclins à adopter cette technologie. Dès 2016, elle a fait de la blockchain une priorité en l’intégrant à son treizième plan quinquennal dédié à l’informatique. Plusieurs autorités locales ont récemment voté des politiques pro-blockchain tandis que des grandes villes et différentes agences gouvernementales ont monté des équipes de R&D spécialement dédiées à cette technologie.
Les autorités ne sont pas les seules à plancher dessus, souligne l’article. Wanxiang, un équipementier automobile qui s’est lancé dans la production de voitures électriques, a décidé de financer à hauteur de 30 milliards de dollars un projet de smart city basé sur la blockchain. Et les géants américains ne sont pas en reste… même en Chine ! Walmart et IBM expérimentent, en partenariat avec l’université Tsinghua de Pékin, l’utilisation de la blockchain pour suivre la chaîne d’approvisionnement du porc.